Weather 2016 : décollage electro au fil des saisons !

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Vendredi, entre le Concorde et la fusée Ariane du Bourget, décollage réussi pour la saison des festivals. Alors qu’un crachin et des transports plus que turbulents annoncent un départ poussif, l’entrée du Weather Festival fait tout oublier et promet trois jours de tumultes musicaux pour le plus grand plaisir de chacun. Dès l’entrée « à la Weather », les beats sont de la partie et on ne sait où donner de l’oreille, tour d’horizon d’un voyage sonore au pays du DJying.

Public devant Adam Beyer – © E+N

Jour 1 : déambulation.

L’univers tarmac/indus’ du Weather peut déstabiliser : avec ses scènes intérieur/extérieur, il devient facile de perdre le cours du temps pour se laisser porter par les vagues House et Techno qui émanent des quatre coins du festival. Dur de choisir à quelle saison se vouer, alors que les scènes Automne et Printemps nous font de l’œil, c’est du côté d’un lieu plus intimiste, la scène alternative du Camion Bazar avec Nicorus et Rocko Garoni du Sisyphos, que les premiers pas de danse se déchaînent. Dans une ambiance bon enfant et déjantée, chacun se fait maquiller, les bonnes vieilles ritournelles disco se mêlent aux sonorités plus travaillées et modernes, chacun rit et s’accapare le festival.

© E+N

Petit tour du côté du village Innovation & Musique, où cours de mix côtoient consoles de jeu rétro, baby-foot et autres… Tout semble conçu pour que chacun puisse grignoter les plaisirs au fil de ses envies.

Village Musique et Innovation – © E+N

Les talents parisiens EinKa & Molly ambiancent le début de soirée sur la scène Printemps, chacun a la place de danser librement, les bars sont accessibles, la soirée agréable, même le temps semble au rendez-vous. Le côté Automne est plus sanguin, les suédois Adam Beyer B2B Ida Engberg montent d’un cran à coup de techno acide aux accents hip hop. Ça bouge, ça danse, ça s’exprime sous une scénographie ultra travaillée et esthétique pour chacune des scènes. Point culminant de la soirée : le set Deep House d’Henrik Schwarz qui a tenu toutes ses promesses.

Birth of Frequency – © E+N

Jour 2 : consécration.

Plus de monde au rendez-vous dès le début de la journée ce samedi. Les scènes se répondent et proposent différentes ambiances au quatre coins du festival, il y en a pour tous les goûts.

DJ NOBU – © E+N

Premier sursaut musical : DJ Nobu et ses sonorités hors des conventions. Croisement de genres, proximité avec le public, un set de qualité qui fait résonner la scène hiver d’une manière inattendue et sait trouver son public. Au froid hivernal et industriel s’oppose la chaleur de The Black Madonna qui enflamme la scène été entre disco et electro pour deux heures de set qui mettent tout le monde d’accord.

© E+N

Ping Pong des saisons ou jeu de hasard, retour sur la scène Hiver où le cador de l’underground Ron Morelli croise le disque avec l’electro industrielle de Low jack.

Et comme un aller ne va jamais sans retour, direction la scène Été à nouveau pour croiser le chemin de M. Robert Hood, le vétéran incontesté dont le set hip-hop ne laisse personne indifférent. Croisement des genres, bain de foule et gros sons, la deuxième journée du Weather Festival fait grimper la pression et la température du tarmac du Bourget !

© E+N

Jour 3 : procrastination.

Quelques heures à peine après la fin du dernier set du samedi, le musée de l’espace rouvre ses portes au public du Weather.

© E+N

Début de journée sous le signe de la détente. Le set de Nicolas Lutz pose une ambiance agréable où chacun peut chiller ou bouger selon son envie.

Nicolas LUTZ – © E+N

En face, côté hiver, la nuit ne s’arrête jamais et la parisienne Anetha joue la motivation avec un set énergique et fin. UVB termine de lancer cette troisième journée entre jeux de lumières ahurissants et beats profonds. Le soleil est au rendez-vous alors que chacun peut savourer pleinement un dimanche de musique, d’espaces de détente et de convivialité. Seul regret : ne pas avoir eu l’occasion de jeter un œil au set de la ravissante Nina Kraviz au crépuscule de cette édition 2016.

© E+N